« Par contre, ne mélangeons pas ce sujet avec la réforme des retraites. C'est bien le travail rémunéré qui doit payé les pensions... C'est un peu le principe de base de notre système "par répartition" et ceux qui voudraient modifier cela pour sauvegarder le système mériteraient un stage au cabanon. » écrivais-je dans mon billet du 25 février, reprenant un peu le sujet hier. On va parler en français : ceux qui veulent financer les retraites sur autre chose que les revenus du travail ne se rendent pas compte qu’ils sont en train de tuer la retraite par répartition.
Entendons-nous bien : je suis le premier à dire qu’il
faudrait imposer ou taxer les revenus du capital au même niveau que ceux du
travail et donc élargir l’assiette du financement de notre « protection
sociale ». En outre, je ne fais pas de la répartition une position de
principe idéologique mais un système de bon sens : le travail… de ceux qui
travaillent finance les pensions de ceux qui ont eu un travail… Le financement
se trouve ainsi naturel malgré différents paramètres à ajuster : le niveau
des cotisations (salariales et patronales), celui des pensions et la durée de
cotisation (ou l’âge de départ).
On voit beaucoup de publications de jeunes militants qui « exigent »
que les années d’études soient comptées dans « l’âge de départ ». Sur
le fond, on peut y réfléchir. Pour ma part, je suis partagé, voire opposé. Imaginons
que « l’âge légal » soit de 63 ans. Un type qui commence à bosser à 27
ans après avoir « trainaillé » en études (par bêtise, volontairement,
par fainéantise ou parce qu’il a réellement voulu faire de longues études) doit-il
avoir les mêmes droits qu’un type qui aurait commencé à 20 ans, soit 20% de
plus ? D’autant que ce dernier aura sans doute eu un moins bon salaire
donc aura un niveau de pension inférieur ? Pour ma part, il me semblerait
plus intéressant de s’occuper de ceux qui ont des carrières « hachées ».
Mais, par-delà ces considérations mathématiques, que vous
pouvez d’ailleurs qualifier de « justice sociale », pouvons-nous
vraiment considérer que l’on reste dans un système par répartition si l’on fait
diminuer la part des cotisations des « carrières longues » dans leur
propre calcul du montant des pensions ?
Vous avez deux heures.
Il y a une question, dans le titre de ce billet. Mais l'interrogation que j'ai porte sur la crédibilité de ceux qui défendent n'importe quoi au nom de la défense d'un système par répartition.
La retraite par répartition est le pire des systèmes, à l'exception de tous les autres, comme aurait dit je ne sais plus qui . Plus sérieusement, il faut rappeler que la retraite sécu, c'est 50% du salaire soumis à cotisations - avec un plafond revus annuellement -, après applications des pondérations sur 25 ans ( merci Ballamou ) et à condition d'avoir les trimestres requis , que de plus en plus d'ayant droits n'atteignent pas parce qu'on les vire aux environs de 55 ans et qu'ils vont grossir la cohorte des chômedus séniors, ce, quelque soit leur niveau de compétence . Ceux là ont intérêt à se bagarrer pour avoir une indemnité de licenciement canon , ainsi que des complémentaires joufflues .
RépondreSupprimerA.b
Ouais...
SupprimerJe ne sais pas si il y a une volonté de tuer la retraite par répartition, mais dans un pays qui ne fait plus d'enfants, ce système ne peut pas tenir bien longtemps.
RépondreSupprimerLa Dive
Y'a qu'à baiser.
SupprimerSi les vieux se mettent à baiser y aurait pas plus d'enfants hein.
SupprimerC'est compliqué.
SupprimerCampagne de pub pour voir la vie en bleu ?
SupprimerC. Chaplin a fait des gosses après 60 balais - le dernier à 73 ans - et Hugo baisait encore l'année de sa mort, à 83 ans . C'est pas exhaustif .
RépondreSupprimerFaut jamais désespérer des vieux !
A.b