Même si la honte doit me submerger jusqu’à la soixante-dix-huitième
génération, je dois avouer que je n’ai pas tout compris à ces histoires de
bassines et, surtout, que je n’ai pas fait le moindre effort. Je pourrais dire
que je m’en fous mais j’espère tout de même, et sans trop y croire, que des
gens bien intentionnés et compétents vont traiter le sujet. Je refuse
formellement de lire tout argumentaire tant je suis fatigué de tomber sur des
publications bien orientées, dans un sens ou dans l’autre, et je me dois de
vous avouer que ce n’est pas utile que vous m’en parliez vraiment dans les
commentaires de cette publication (ici ou dans Facebook).
Néanmoins, j’ai un léger bon sens qui me laisse penser que
ce n’est pas du tout bon pour l’environnement ni même, d’ailleurs pour l’agriculture,
dans le sens où seuls des gros pourront en profiter.
J’ai une supplique : continuez à faire pousser de l’orge
et trouvez assez d’eau pour la fabrication de la bière. Rappelons qu’il faut 25
litres d’eau pour faire un litre de bière (sans compter, il me semble, l’eau
pour faire pousser les céréales et le houblon entrant dans la composition).
Autant vous dire que je prends le sujet de l’eau au sérieux et que seules les
bassines me bassinent, si je puis me permettre (il faudra que je trouve un
meilleur jeu de mots pour le titre de ce billet).
Cuvette (entretenue, si j'ai bien compris)
Il n’empêche qu’il y a une semaine, à peu près 99% de la
population n’avait jamais entendu le mot bassine dans le sens actuellement
utilisé et qu’elles ont réussi à faire la une de la presse.
Je pense que des militants ont voulu montrer leur
désapprobation pour ces machins (et je ne leur jette pas la pierre, croyant
aussi qu’elles sont néfastes). Les militants de la Nupes ont subitement pris le
sujet à bras le corps et ont poussé les manifestations, entrainant avec eux les
cadres et les élus, à moins que ce soient ces derniers qui ont motivé les
braves gens.
Les forces de l’ordre ou le gouvernement ont alors sans
doute pris peur que cela dégénère et ont envoyé la maréchaussée et, comme cela chauffait
un peu trop, ils ont fait usage de moyen que l’on pourrait juger
disproportionnés, ce que je fais volontiers par solidarité avec les fastueux factieux
débiles mais je n’ai absolument pas les moyens de juger des moyens à mettre en œuvre
pour maintenir l’ordre contrairement à tous les heureux opposants au
gouvernement qui sont devenus des spécialistes du jour au lendemain. J’admire
leur rapidité à prendre connaissance des sujets qui viennent et leur capacité à
devenir des experts.
Bref. Boum, si je puis me permettre.
Il y a eu, en plus, les débats sur les manifestations
autorisées et, visiblement, celles qui ont généré les heurts ne l’étaient pas franchement
(mais, encore une fois, je n’ai pas tout suivi).
Toujours est-il que j’ai horreur des gens qui se permettent
d’affronter les forces de l’ordre. A la limite, ils font ce qu’ils veulent mais
qu’ils ne viennent pas se plaindre d’autant qu’on finit par admettre que les
flics ne sont pas toujours très fins dans « leurs ripostes ». Il est
probable, d’ailleurs, que seuls quelques imbéciles mettent en danger la vie ou,
du moins, la santé des autres. J’ai horreur de cela, je disais et, en plus, c’est
complètement con lorsque les partis politiques s’en mêlent. Il n’y a
strictement aucun bénéfice électoral : les gens sont exaspérés.
Ca fait le lit des fachos et tout ça comme on dit.
Je ne suis pas loin de penser que certains ont intérêt à
faire monter la violence pour la faire admettre progressivement, par la
population, qu’un état de fait loin d’un Etat de droit s’impose
progressivement.
D’où ma mauvaise pensée que les gentils organisateurs de ces
moments de protestation sont manipulés. Malheureusement, les élus de la Nupes
se trouvent complices en allant manifester également alors qu’ils ne devraient
tout simplement pas, en tant qu’élus, lutter contre les instruments de la
République.
Encore une fois, ils perdent la confiance des électeurs
mais, ces derniers, finissent par constater que la violence est naturelle. Ces
graves.
Et tous ces imbéciles en rajoutent une couche en expliquant
que cette violence vient de la flicaille et l’incapacité du pouvoir à maintenir
l’ordre. Je veux bien croire que certains de nos ministres ou de nos préfets
puissent voir leurs compétences remises en cause mais, il ne faut tout de
même pas déconner.
Dans le cas de l’opposition à la réforme des retraites, par
exemple, des manifestations sereines seraient bien plus efficaces que des échauffourées,
du gazage, des incendies… Posez-vous donc la question de ce que pourraient
faire les CRS ou assimilés face à des manifestants incendiaires et belliqueux.
Baissez leurs culottes ?
Ca serait ballot. Et la fin de la République. Et donc de la
démocratie.
Vous me direz que j’ai beau jeu, dans mon blog, à appeler à
la fin de la violence. Je ne le fais pas. Je ne fais que vous interroger
bêtement : peut-on réellement croire que le ministre de l’intérieur est responsable
quand un garde-champêtre balance une grenade dans des tas d’abrutis qui ne
respectent pas la loi ?
Arrêtons de prendre la défense de qui que ce soit (mais
soutenons nos braves fonctionnaires) et de faire des théories de chiottes dans
les réseaux sociaux.
Je viens de supprimer un commentaire anonyme d'un type con comme Arié qui n'a pas compris que je ne connais rien aux bassines alors que je le dis.
RépondreSupprimerhahaha là c'est la meilleure du jour.
SupprimerBah
SupprimerJ'ai vu une vidéo de l'émission Quotidien (https://twitter.com/Qofficiel/status/1640418022442582022) qui montrait que cette manifestation comportait 3 cortèges dont un "rose" des gens énervés habillés tout en noir avec divers objets pour jouer au tennis, la pétanque et je ne sais quoi encore. Ces gens là ont balancé des cailloux dans tous les sens en divers groupes éparpillés et de trajectoires variées et des cocktails molotov (dont un sur un journaliste) : un vrai tas d'abrutis ! je prend le pari qu'ils se sont balancé des trucs sur leur propre gueule.
RépondreSupprimerC'est tout de même beau, un pays où, un matin, tous les habitants se réveillent climatologues ; puis, le lendemain, épidémiologues ; la semaine suivante, kremlinologues, etc.
RépondreSupprimerEt, depuis hier, les voici (sauf vous, donc ; et moi) bassinologues !
Vu le temps que j'ai passé à l'hosto depuis 18 mois, je suis spécialisé en bassin.
SupprimerBon, je suis comme vous et donc assez ignare dans la science des bassines, mais je tiendrais toutefois le ministre pour responsable s'il lui venait à l'idée de doter les gardes-champêtres de grenades ou de tout autre engin un peu trop disproportionné.
RépondreSupprimerLa Dive
Les manifestants étant doté d’engins mortels, je ne vois pas pourquoi les flics n’auraient pas des grenades.
SupprimerReste à savoir s’ils n’ont pas utilisé de machins pires.
Peu motivé par les histoires de bassines, je n'avais pas lu en détail les articles y afférent. Mon commentaire ci-dessus était essentiellement dû à un réflexe anti pandore qui me reste de mes jeunes années "groupe union défense" et de mes moins jeunes années "manif pour tous". Après lecture de ces incidents champêtres, je comprends qu'effectivement ça chauffait du côté de la maison poulaga et que l'utilisation de grenades de désencerclement n'a peut-être pas été "disproportionnée" pour sauver leurs abattis. Je retire donc mon commentaire mais je garde ce ministre à l'oeil car tout pourrissement de la situation ne peut lui être que profitable et je le suspecte de penser la même chose ....
SupprimerLa Dive
Allons bon ! Un ex du GUD... Je ne pense pas que le pourrissement de la situation soit profitable au ministre en question.
SupprimerJe voudrais moi aussi revoir mon commentaire. A force de tenter de ménager la chèvre et le chou, j'ai tendance à m'égarer et à prendre des positions que je n'ai pas... En l'occurrence, j'ignore tout de ce qui s'est passé.
Oui enfin pas besoin d'être "bassinologue" pour comprendre en peu de temps les arguments des "pour" et des "contre". Le principe est somme toute assez simpliste...
RépondreSupprimerIl ne s'agit pas de comprendre les arguments mais d'avoir la capacité à les comparer.
SupprimerPar exemple, j'avais très bien compris les arguments des "antivax"... Ce qui ne veut pas dire qu'ils m'ont convaincu.
Et de mes connaissances sur le sujet fraîchement acquises, je suis "pour".
RépondreSupprimerJ'étais contre "a priori" comme je le dis. Ce n'est plus nécessairement les cas...
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