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Lundi dernier, le premier mai, alors que je dînais en
terrasse d’un bistro, le maire de la commune est arrivé avec sa troupe et on a
causé deux minutes. Il m’a dit : « on rentre de la manifestation ».
Il n’a pas dit « pas toi ? » mais il pensait si fort que j’ai
moi-même pensé très fort ma réponse : « non, je ne peux pas
collaborer avec ces gens ».
Je parle bien évidemment de LFI et je déplore que ce
mouvement de boutonneux créé par un ridé ait réussi à prendre le pli sur toute
la gauche, y compris les organisations syndicales, au point que l’on finisse
par se persuader qu’ils sont l’organisateur des défilés de ce jour de la fête
du travail !
La polémique la plus débile de la semaine fut d’ailleurs l’appellation
de cette journée vu que celle « fête du travail » date de Pétain et
que, dans beaucoup de pays, elle devrait être la « journée internationale
des travailleurs ».
C’est bien sûr Peine-à-Jouir 1er, alias, l’homme
aux dents jaunes, surnommé Méluche, qui et à l’origine de cette polémique, reprise
benoîtement par Olivier Faure est les hordes nupsiales.
C’est de la pure connerie. C’était le cinquante-septième 1er
mai que je voyais dans ma vie et, même si je suppose qu’au début je lisais
assez mal, et 57 fois que c’est indiqué « Fête du travail » dans mon
calendrier.
En faire une polémique est uniquement de la connerie. Il
faut le dire. Avec ça, la gauche ne regagnera jamais. JAMAIS.
Je vous invite à taper « LFI » dans Google News :
on n’est jamais déçu. A l’heure où j’écris ceci (il est 10h55), je tombe sur un
article de 10h39 : « Dans le sillage
de Jean-Luc Mélenchon, de nombreux députés de La France insoumise se sont
insurgés contre le faste du couronnement de Charles III et la monarchie de
manière générale, tout en tâclant, au passage, Emmanuel Macron… »
Ces imbéciles feraient mieux de comprendre que le peuple, ce
grand neuneu, aime bien les monarchies et qu’il faut arrêter de couper ses
rêves. D’autant qu’il se rend bien compte qu’un parti politique qui dénigre à
ce point les pays voisins ne pourrait évidemment pas gouverner la France.
Foutons-les dehors. Boutons les hors de France.
Il ne faut surtout pas les bouter (ni les brouter car ce serait sexiste) mais au contraire les laisser tout à loisir étaler leur sectaire et inaltérable bêtise. Ainsi se dissoudront-ils d'eux-mêmes.
RépondreSupprimerDG
Je sais. Mais j'aurais voulu que les socialos pas trop débiles se désolidarisent, tout de même. Sinon, Mémère Le Pen va réussir à gagner. Au fond, on en pense ce qu'on veut... Mais, après, on va avoir tous ces imbéciles de gauchistes qui vont expliquer que c'est de la faute de Macron... et il va falloir les supporter dans Facebook et Twitter.
SupprimerOn ne se rend pas assez compte du faible niveau de leur "intelligence électorale" (car, en plus, ils sont de bonne foi). C'est comme quand ils expliquent que les gens ont voté à droite, en 2017, parce qu'ils jugeaient la politique d'Hollande pas assez à gauche...
Bravo pour ce billet !
RépondreSupprimerComme si ça ne suffisait pas, Mathilde Panot a donné au peuple aujourd'hui une belle image de ce qu'est la NUPES avalée par LFI ! Tout sourire elle manifeste contre un projet d'autoroute près de Rouen, qui faciliterait la vie de nombreux habitants (et de petites entreprises !) sur place.
Ce genre de clown grotesque casse l'image de la gauche, de la vraie gauche constructive et un minimum intelligente.
Sur twitter les commentaires se déchaînent à juste titre contre elle. Je n'en citerai qu'un seul, qui résume tout :
« Je vous présente Mathilde qui aujourd’hui s’improvise urbaniste après avoir été éboueur ! »
Oui. Le plus drôle, après leur folie, c'est qu'ils arrivent toujours à me surprendre...
SupprimerIl faut bien rappeler que la seule proposition faite par l'officine lfi depuis 6 ans, c'est "BORDELISER"
RépondreSupprimerAvec çà, on va loin.
Ouais...
SupprimerIl faudrait qu'ils arrêtent de "couper ses rêves" comme vous l'écrivez mais aussi qu'ils arrêtent de vouloir "couper des têtes". Le slogan éructé hier devant le siège de Renaissance par le LFI Christophe Prudhomme "Louis XVI on t'a coupé la tête, Macron on peut recommencer" est assez abject et, espérons-le, fera fuir plus d'électeurs qu'il n'en rapportera à ce parti robespierriste.
RépondreSupprimerLa Dive
C'est sûr : ils vont fuir...
SupprimerA te lire, j'ai la sensation que tu te boutes tout seul, hors de la gauche.
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé le dernier article de Ruffin, tout en ironie : "Le gentil Ruffin contre le méchant Mélenchon ?"
Pas lu.
SupprimerJe ne me boute de rien. Je refuse une partie de la gauche à laquelle je n'ai jamais appartenu... Le résultat est sans doute que je suis isolé mais je m'en fous. Je n'aspire à rien pour moi.
Tu vois, pendant un bout de temps, avant la présidentielle, j'avais choisi de voter Jadot, par exemple. J'ai changé d'avis ensuite, quand Roussel m'a convaincu (alors qu'au niveau économique nous ne sommes pas du tout sur la même ligne). Jadot a été torpillé par d'autres écolos (mais même sans ça, j'avais basculé pour Roussel). Et depuis l'élection, il essaie de surnager et a commencé par raconter des conneries grosse comme lui. Une des dernières par exemple est qu'il fallait arrêter de faire pousser des céréales et de donner de l'herbe à manger aux animaux.
Y compris aux poules.
Je ne peux plus voter pour ces gens qui acceptent de se retrouver ridicule uniquement pour faire plaisir à 20 ou 30% des électeurs.
Ah ! Et je ne sais pas ce qu'a dit Ruffin dans le machin que tu cites mais je ne crois pas avoir beaucoup critiqué Ruffin dans ce blog (sauf pour quelques erreurs de communication, comme quand il avait parlé des femmes de ménage de l'Assemblée Nationale : son discours était très bien, mais il a montré qu'il venait de découvrir le problème).
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