17 juin 2024

Législatives : état des lieux (personnel...)

 


Laissez-moi résumer ma semaine, proche de la vôtre, d’ailleurs, pour une partie. Dimanche 9, on attendait le résultat de l’élection européenne mais comme on s’attendait à ce qui est arrivé, il ne m’a pas spécialement intéressé… Emmanuel Macron a annoncé la dissolution ce que j’ai appris par hasard. J’ai tout de suite pensé que c’était une connerie avant de me raviser : il n’avait peut-être pas le choix et, en fait, sa « manœuvre » était préméditée, selon les rumeurs que l’on peut lire dans la presse.

Après l’annonce, un dirigeant politique de gauche, François Ruffin, il me semble a appelé à un Front Populaire et je m’en suis réjoui… avant de me raviser. Je pensais que le front en question n’étais qu’un accord de bon sens (on ne présente pas de candidat contre les sortants ou comme il y a un vrai risque de ne pas être présent au second tour et on fait un accord de désistement au second tour (accord de désistement qui devrait d’ailleurs dépassé le cadre « des partis de la Nupes »).

En fait, il s’est rapidement avéré que nos zozos voulaient faire un accord proche de celui de la Nupes, uniquement en rééquilibrant les investitures pour prendre en compte les résultats de la dernière élection et pas uniquement de la dernière présidentielle.

 


Je me suis remis à fulminer et à m’imaginer reprendre mon argumentaire depuis 2022 mais je me suis un peu… ravisé. Pour la Nupes, il s’agissait essentiellement de sauver des postes en faisant croire que l’on pouvait gagner, ce qui était un mensonge éhonté. Pour le Nouveau Front Populaire (NFP), les participants étaient plus dans une réelle logique de lutte contre le Rassemblement National et des changements d’avis (et pas des moindres, il y a Hollande et Jospin !) étaient compréhensibles.

En revanche, je reste opposé à cette démarche. Il y a plusieurs raisons. La première est qu’on lutte contre l’extrême droite depuis 40 ans (rappelez-vous les municipales de 1983 et les européennes de l’année suivante), avec, par exemple, la création (dans les mêmes années) de SOS Racisme. Depuis, le RN n’a cessé de monter (aux présidentielles, notamment) avec une exception, en 2007.

Autant, je suis parfaitement d’accord avec l’impérieuse nécessité de lutter contre l’extrême droite, autant il me semble évident que les méthodes utilisées sont nulles. Il faudrait répondre aux attentes des électeurs, ce qu’a fait Nicolas Sarkozy en 2007 avec son « travailler plus pour gagner plus » laissant entendre aux électeurs qu’ils pourraient s’en sortir. J’étais opposé à ces principes (ils ne pouvaient pas « remonter la France ») mais il n’empêche que les scores du RN ont été largement diminué.

Il faut que la gauche se sorte de ses paradoxes…

 


La deuxième raison est que des membres du NFP sortent de ce que je comprends comme les valeurs de la République. On parle par exemple de leur antisémitisme. On me dit qu’il y a de l’antisémitisme partout, que c’est plus de l’antisionisme. La vérité est qu’ils servent la soupe aux antisémites et que les démonstrations diverses n’ont aucun intérêt, sans compter « tout le reste », les manœuvres politiques ratées, le comportement inepte…

Je ne peux pas voter pour ces gens là ou des gens alliés avec eux. C’est mon opinion et je suis un peu fatigué de voir que l’on voudrait m’en faire changer. Je pense que je ne suis pas le seul dans mon cas. Imaginez un électeur de François Hollande de 2012 à qui l’on demande de voter maintenant pour Philippe Poutou (l’inverse est vraie, d’ailleurs, je ne vois pas un militant du NPA voter pour pépère…)… Cela va un peu plus loin. On ne peut pas lutter contre une formation politique qu’on accuse, à raison, de venir d’antisémites des années 40 en s’alliant avec des zozos qui jouent avec l’antisémitisme pour des raisons électorales.

Je ne suis pas en train de dire que le NFP est aussi pire que le RN mais prenons garde…

Et j'ai la flemme de reparler des purges récentes chez LFI qui montre l'absence complète de respect de la démocratie.

 


C’est un peu l’objet de ce billet, avec l’insistance de militants socialistes à vouloir me faire changer d’avis. Ils pourraient y arriver mais la question n’est pas là. Je pense qu’il y a une partie des Français qui refuse cette alliance et ne voteront pas pour ses candidats. Ils préfèreront, par exemple, à défaut de candidats de gauche indépendants, de voter pour des candidats de la majorité présidentielle.

Les sympathisants LFI n’auront aucun mal à voter pour le PS mais, dans l’autre sens, c’est beaucoup moins sûr. Au total, le nombre de voix de gauche sera moins important avec le NPF. Je ne vois même pas comment on peut discuter vu qu’il est évident qu’en limitant le nombre de candidats, on limite les choix et on favorise donc les opportunités d’aller voir ailleurs.

Ce travers des militants socialistes, que j’avais un peu oublié, m’exaspère. Ils veulent que je m’asseye sur mon propre code d’honneur et que je vote pour le camp du bien mais je n’ai pas besoin de justifier mes choix. Mes propos sont de dire qu’ils n’arriveront pas à convaincre tous les Français. Or, dans leurs argumentations, ils finissent par considérer tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux comme des cons et à le leur faire sentir.

 


La troisième raison est que je ne suis pas d’accord avec le programme. Il ne s’agit pas de savoir si je juge les mesures contraires aux intérêts des Français, ce n’est pas le cas. Il s’agit de s’entêter à lutter pour un programme qui ne soit pas porteur.

Si vous prenez les promesses au niveau économique, nous avons l’éternelle hausse du SMIC, l’abaissement de l’âge de départ en retraite, la taxation des ultra-riches, le blocage des prix… J’en passe (et tout n’est pas discutable) mais il se trouve que les électeurs ont déjà montré que cela ne les intéresse pas, non pas qu’ils soient contre mais ils ne croient pas que cela changera grand-chose dans leur vie et celle de leurs congénères.

La question n’est pas de savoir si le programme est bon mais, objectivement, qui irait voter pour des gens qui veulent « mailler le territoire de fontaines à eau, de douches et de sanitaires publics et gratuits » (je n’invente évidemment strictement rien). Après une récente élection nationale perdu, j’écrivais ici qu’il fallait réfléchir à la vraie formulation d’un projet de société et d’arrêter de pondre des catalogues de mesures (souvent grotesques).

Tant pis si on manque de chiottes publics : je suis pourtant le premier concerné, il m’arrive d’oublier d’aller un pisser en quittant un bistro.

Et, objectivement, je ne vois pas Hollande se battre pour la retraite à 60 ans et il est ridicule de voir que LFI reconnait dans un texte d’accord électoral que les types du Hamas sont bien des terroristes et qu’il faut continuer à aider l’Ukraine. Où est la cohérence ?

 


La quatrième raison est que, quelle que soit la stratégie, la gauche ne sera pas majoritaire. Cela a été l’objet de plusieurs débats suite à mes billets. Quoi qu’il arrive, l’extrême droite devrait frôler les 40% (de députés) et la droite dite de gouvernement les 10%. Il reste donc 50% à se répartir entre la gauche et la majorité présidentielle (Wikipédia récapitule les différents sondages). Le NFP sera peut-être profitable à la gauche en termes de sièges mais pas de voix et quelle que soit la solution, la majorité absolue ne pourra pas être atteinte. Il faudra alors bâtir une coalition (telle qu’elle peut se pratiquer ailleurs) gérable au niveau de l’Assemblée mais aussi entendable par les électeurs (c’est pour ça que le taux d’électeurs est aussi important que le nombre de députés).

On ne pourra sérieusement pas gouverner sans une majorité absolue après avoir lutté depuis 2022 contre des gens qui le faisaient.

 


Il faudra former une majorité. Selon les prévisions que l’on peut faire actuellement (sur la base des sondages dont je parlais), la gauche aurait 200 députés, la majorité présidentielle 100 et la droite « de gouvernement » 30. Il faudra bâtir une « plateforme » avec 290 lascars à partir de cela (sachant qu’une partie de la droite préfèrera un ralliement au RN et qu’une partie de la gauche refusera de travailler avec Renaissance).

Bien du courage à nos dirigeants…

Mais il faudra bien gouverner sans filer les clés à l’extrême-droite. Ainsi, ma cinquième raison de critiquer ce qui se passe actuellement est que l’on ment aux électeurs. Il serait peut-être temps de leur dire que le programme d’un parti ne pourra pas être appliqué et que l’on dépend bien de la sensibilité de chaque député et que lier chacun d'entre eux à un programme national d'un parti politique ou d'un conglomérat n'a aucun sens (et ne l'a jamais eu).

 

18 commentaires:

  1. En effet on prend actuellement les électeurs pour des imbéciles. De la part de l'ensemble des partis. La droite refuse de s'allier à Renaissance. Mais ils n'ont pas d'autre choix (les conservateurs partiront au RN, les libéraux iront chez le président). Pour la gauche, tu a tout dit : la gauche de gouvernement n'existe plus.

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    1. Je parle de la gauche parce que c'est mon camp mais, effectivement, la droite se tire des balles dans le pied pire que chez nous... Les sondages, pour la droite, sont catastrophiques et ses cadres sont encore plus nuls que ceux du PS.

      Même si...

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    2. Au fait, tu as un problème de flux RSS avec ton blog. Tes billets ne sont plus dans mon agrégateur et j'ai essayé de remettre ton blog dans ma bloguerolle mais ça merde.

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    3. la gauche chie sur le centre : "c'est la droite"

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  2. je sais que dans la nature de tout électeur de finir déçu, mais idem, je ne comprends pas l'attitude de pépère. Guedj et Cazeneuve et quelques autres, n'auront peut-être aucun siège, mais il garderont le cul propre. capthaka. ah j'oublie : plus on avance et moins je trouve que l'idée de la dissolvation est une connerie. la difficulté de la majorité relative, ils vont la sentir passer les gros malins qui chiaient dessus... on n'a pas fini de rigoler avec ces clowns. capt.

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    1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    2. Il y a une belle tribune de Le Drian, au fait. A part ça, ces cons de NFP ont mis une candidature contre Guedj...

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  3. Il aurait fallu un peu de temps. Une semaine, c'est court quand on est pris de court, justement. Circo par circo, décider si elle est gagnable seule, gagnable avec plusieurs candidats ou ingagnables donc plusieurs candidats. La, pour ne pas avoir à écouter, consulter ceux qui bossent en local et pour ménager la susceptibilité de Meluch, redonner la main à Faure, on a fait dans le bon vieux " taisiez vous en bas". Je n'ai pas regardé chez les ecolos. Et ça a été assez propre au PCF ( peut être un question d'éducation ou d'habitude)
    Pour moi c'est réglé. Dans la 14eme nord, LFI a sorti une quiche intersidérale, il y a LO, le RN et Paul Christophe (horizon). Ça finira au deuxième tour entre Christophe et le RN. Christophe (c'est son nom hein) est bien connu dans le coin pour son combat en faveur des parents d'enfants malades, il passera certainement

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    1. Plus de temps, ce n'est pas possible. Les candidats auraient dû se préparer. Il n'était pas compliqué de penser que Macron allait dissoudre et qu'il ne pourrait le faire qu'à l'issue du scrutin électoral mais pas après... Après oui, il faut voir circo par circo et si ton candidat est bien, il n'y a pas à hésiter.

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  4. Comme tu ne m'as pas demandé mon avis je vais te le donner quand même 😊
    Tu parles d'une "coalition" avec la majorité présidentielle (enfin ce qu'il en reste) le 7 juillet. C'est une possibilité, mais le tout est de savoir qui mènera cette coalition. Si le groupe de gauche arrive suffisamment nombreux (et à peu près uni) face à au groupe de centre-droit, la coalition ne pourra être conclue que sur la base du projet porté par le NFP.
    Et pour le coup ça serait trahir les électeurs que de présenter des candidats et de leur dire qu'on gouvernera avec le programme de Macron - qui est tellement apprécié que les candidats de son camp ne veulent même plus de sa tronche sur leurs affiches.
    Sur le "bien-fondé" de la démarche : tout ne me plait pas dans ce machin, mais je préfère encore ça que Bardella au pouvoir. Il est probable que ces alliances amèneront moins de vois à la gauche au total, mais si on répartit ces voix entre les candidats au premier tour, la gauche ne passe pas au second. Avec cet accord, on évite une jospinade comme en 2002, et vu les bras cassés et les débiles profonds qui se présentent en face, ça reste un moindre mal. On verra au second tout comment se comporteront la droite et le centre (qui penche quand même vachement à droite) dans les circos ou il y aura un duel entre la gauche et le RN. Mais le premier tour est un sérieux obstacle dans une législative et cet accord évite bien des problèmes (même si on aurait du enfermer Méluche et son armée mexicaine dans un asile pour en éviter d'autres).
    Sur les mesures, je me suis pas intéressé spécialement aux sanisettes (au pire je pisse contre un arbre ou dans un bosquet), mais pour le reste, revenir sur les mesures antisociales de Borne et Attal n'est pas pour me déplaire. Après on est tous conscients que les élus ne sont pas là pour tenir leurs promesses (ça se saurait), mais j'ai tendance à croire que si la gauche, quelle qu'elle soit, est majoritaire ça sera moins pire. Et je pense sérieusement qu'on ne fera pas pire que ce qu'on a vécu depuis 7 ans.
    Enfin et pour répondre à CaptainHaka : Pépère n'est pas fou, il sait qu'il sera élu au premier tour dans sa circo et que ça fera bien chier Mélenchon qui ne candidate pas (Bompard s'en est déjà plaint sur un plateau télé ... et ça m'a bien fait marrer)
    https://www.francetvinfo.fr/elections/legislatives-la-candidature-de-francois-hollande-est-assez-incoherente-juge-manuel-bompard_6609339.html

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    1. Ton commentaire est long. Je vais tenter de répondre à tout (si j'ai quelque chose à ajouter).

      "Si le groupe de gauche arrive suffisamment nombreux (et à peu près uni) face à au groupe de centre-droit, la coalition ne pourra être conclue que sur la base du projet porté par le NFP" Pour porter une coalition, il faut que le projet convienne à tout le monde et qu'on négocie chaque point ("bon OK, on enlève le texte sur la réforme du chômage mais on ne touche pas aux retraites, tope là"). Sinon, la majorité nouvelle ne tiendra pas trois mois et on aura encore déblatéré pour rien.

      Il faudra une nouvelle coalition et, là, on trahira forcément l'électeur. Et il est déjà trahi ! Comment des socdems vont-ils pouvoir défendre un projet qui tape sur l'Europe ?

      Personne ne parle avec l'idée de gouverner sur la base du projet de Macron : il n'y aurait pas de majorité.

      Le but du jeu n'est pas d'avoir des candidats au second tour mais une majorité pour gouverner à l'issue du second. Avoir plus de types à passer le second (ce qui nécessite plus de type au premier) ne fait qu'on aura un gouvernement possible et, en plus, on n'aura pas les couilles propres.

      "3evenir sur les mesures antisociales de Borne et Attal n'est pas pour me déplaire". Mais à moi non plus ! Par contre, les électeurs s'en contrepignolent, sinon ils ne voteraient pas pour l'extrême droite et n'auraient pas déjà refuser le projet de la Nupes. Bien sûr que ça serait moins pire avec la gauche mais encore faut-il pouvoir appliquer quelques mesures du projet.

      La probabilité pour que la gauche dispose d'une majorité absolue est presque nulle. Et si elle l'a, elle faudra qu'elle trouve des députés du centre et de droite pour voter ses réformes. Dans l'opposition, elle a refusé tout compromis avec la majorité (c'est la gauche qui a fait de l'obstruction parlementaire sur les retraites, empêchant l'amélioration du texte). Il n'y a aucune raison pour que la macronerie lui rende service.

      Il faut arrêter de jouer avec le feu parce que, pour le coup, non seulement, nous n'avons pas le droit d'échouer à redresser le pays ensemble, mais en plus, on garantirait les plein pouvoirs aux zozos d'extrême droite.

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    2. ah entendre geindre bompard n'aurait pas été pour me déplaire non plus, mais pépère, s'il est élu, ne sera pas suffisant tout seul pour monter une fronde contre une éventuelle (improbable) majorité lfi à sa tête méluche. ça aurait été une belle revanche, mais ça ne sert plus à rien. lfi a jeté la gauche aux ordures pour un bout de temps et pépère pissera dans son petit violon sans intéresser personne. capthaka

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    3. On verra. Je n'ai pas de boule de cristal et il est tout de même assez fin stratège pour savoir où il va. Il pourrait sans doute prendre la présidence du groupe PS et devenir chef d'une opposition raisonnable ou un truc comme ça. Se place-t-il pour 2027 ?

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  5. On verra ce que disent les sondages et les projections en nombre de sièges, quand l'ensemble des candidatures auront été publiées officiellement, circo par circo.
    Mais si les macronistes et les LR canal historique se font des politesses en retirant avant le premier tour le moins bien placé de leurs candidats dans la plupart des nombreuses circonscriptions où il y a un risque qu'aucun des deux ne passe la barre des 12,5% des inscrits, on va avoir droit à des triangulaires dans beaucoup de circos (peut-être les deux-tiers). Logique quand il y a trois blocs électoraux de taille à peu près comparable : disons 40% pour le RN et ses supplétifs (dont les électeurs LR ralliés derrière Ciotti et les électeurs Reconquête ralliés derrière la nièce Le Pen), 30 à 35% pour la gauche, 25 à 30% pour le centre-droit macroniste et la droite républicaine, une fois les différents électorats remobilisés, ce qui devrait être le cas le 30 juin.

    Dans la moitié des cas, le candidat NFP sera un LFI. Mais après toutes les prises de position des macronistes et des LR renvoyant dos à dos les "extrêmes" (bien aidés par les conneries des LFIstes), je les vois mal retirer leur candidat au second tour quand il sera moins bien placé que le candidat LFI pour battre le RN. Et inversement je vois mal LFI retirer son candidat face à un macroniste ou un LR. Bref, pour une éventuelle n-ième resucée du "front républicain", c'est pas gagné, et cela pourrait offrir un boulevard au RN, qui l'emporterait dans la plupart de ces triangulaires.
    Au mieux on peut espérer que, dans les circos où le candidat républicain le mieux placé sera un socialiste ou un écolo pas trop marqués pro-Nupes, le candidat macroniste se retire, et, dans la situation inverse, que les responsables PS et EELV appellent au désistement du candidat NFP. Mais ça ne suffira probablement pas à éviter que le RN obtienne une majorité relative.

    Contrairement à ce que je pensais avant d'analyser les résultats des européennes par circonscription aux législatives (fichier Excel dispo sur data.gouv.fr), en tenant compte des pourcentages de chaque liste par rapport au nombre d'inscrits et d'une probable augmentation de la participation d'environ un tiers (même en supposant que celle-ci sera moins favorable au RN dont les électeurs étaient déjà largement mobilisés lors des européennes, il se pourrait même que le RN obtienne la majorité absolue à l'Assemblée.

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  6. La blague de Devedjian sur la dissolution de 1997 est plus que jamais d'actualité « On était dans un appartement avec une fuite de gaz. Chirac a craqué une allumette pour y voir clair. »
    Mais en plus Macron a pris la précaution de jetter un bidon de nitroglycérine.
    Marco

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