Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. On a appris hier que
Lucie Casse-Tête, la personne proposée par le Nouveau Front Populaire comme
première ministre était une proche de Thomas Portes, cette
espèce de taré qui a déclaré peu avant que la délégation israélienne pour
les JO n’était pas la bienvenues chez nous.
Cela élimine d’emblée, sans même plus de réunion, la
personne pour Matignon. Emmanuel
Macron ne peut tout simplement pas la proposer.
On se demande si LFI n’a pas leurré les autres partis du NFP
ou s’ils sont tous fous. A ce niveau, cela relève du torpillage en bonne et due
forme. Comme s’ils avaient tous fait exprès de nommer une des pires candidates.
Et ils le savaient… Nous on a découvert la dame après, notamment à l’occasion
de son passage sur les plateaux de France Inter, hier midi, où cette inconnue,
non élue, pas présentée comme politicienne a sommé Emmanuel Macron de la
désigner ce qui ne peut que provoquer des crises de rire chez les personnes
saines d’esprit.
EELV, le PCF et le PS doivent se désolidariser de LFI et
donc dissoudre le Nouveau Front Populaire. Au fond, comme le disait un copain
(de droite) à moi : il est insoutenable de voir des gens comme François
Hollande, Olivier Faure et tant d’autres continuer à travailler avec ces gens
qui se mettent de plus en plus en marge de la République.
Vous pouvez dire que je me répète, vu que c’est la stricte
vérité, mais, de jour en jour, LFI franchit de nouveaux paliers y compris,
maintenant, après les élections, alors que la simple logique voudrait que l’on
fasse profil bas si on veut vraiment peser sur la politique du prochain
gouvernement.
Encore une fois, François Ruffin livre une bonne analyse que
j’approuve presque totalement et que je
vous invite à lire. Et il conclut par le fait qu’il faille débrancher
Mélenchon… Mais ce n’est pas là où je veux en venir…
EELV, le PCF et le PS doivent se ressaisir. Tout à bord,
comme je le disais, en coupant les ponts avec LFI (sauf si LFI arrive à couper
les ponts avec la bande de crapauds qui la dirige, ce qui est évidemment
improbable).
Ils doivent ensuite trouver quelqu’un, pour être premier
ministre, qui est la carrure pour faire le job dans une période de
cohabitation, à savoir une période où le parti du Président n’a pas la
majorité. En cohabitation, auparavant, on avait eu Chirac, Balladur et Jospin.
C’est tout de même autre chose qu’une personne sans charisme et qui, au fond, on
suppose qu’elle pourrait remplacer Jean Casse-Tête, qui, au moins, avait une vague
carrière d’élu derrière lui.
Ce n’est pas rien, comme job. « Le Premier ministre dirige l'action du Gouvernement. Il est
responsable de la défense nationale. Il assure l'exécution des lois. Sous
réserve des dispositions de l'article 13, il exerce le pouvoir réglementaire et
nomme aux emplois civils et militaires. Il peut déléguer certains de ses
pouvoirs aux ministres. Il supplée, le cas échéant, le Président de la
République dans la présidence des conseils et comités prévus à l'article 15. Il
peut, à titre exceptionnel, le suppléer pour la présidence d'un conseil des
ministres en vertu d'une délégation expresse et pour un ordre du jour
déterminé. »
Ainsi, le futur premier ministre doit avoir une certaine expérience
et une notoriété. Il doit être issu de la gauche et connu pour cela. Il ne doit
cependant pas être considéré comme un gauchiste, qui serait proche des partis d’extrême
gauche. Il doit former une coalition avec le ou les centres. Pour mettre en œuvre
cette alliance, il doit être un Républicain exemplaire.
Il aura à mener la politique de la France au sein de l’Europe
en y représentant l’Assemblée Nationale, seule instance habilitée à valider les
décisions prises « en amont ». Il peut donc être un ancien ministre
des Affaires européennes.
Il aura la responsabilité de réconcilier la gauche avec l’ordre
et la sécurité, de manière à rendre possible l’alliance technique. Il peut donc
être un ancien ministre de l’Intérieur. En conséquence, s’il pouvait aussi être
un ancien premier ministre pas trop décati par les années de labeur et pas absolument
détesté par une large partie de la gauche, on frôlerait le sublime. Et s’il
pouvait connaître Emmanuel Macron assez bien, par exemple en ayant eu un
ministère de la plus haute importance en même temps que ce dernier, le bonheur
serait absolu !
Z’avez vu comment je réhabilite un quasi-marginal tout en
ayant une bonne idée ?
Toutes mes excuses, néanmoins, pour le jeu de mot idiot qui ponctue ce billet…
A noter que je ne fais pas une proposition. Je me contente d'expliquer une démarche. Vous pouvez en faire autant... Mais n'oubliez jamais que la gauche n'a pas la majorité absolue à l'Assemblée, que c'est au Président de nomme un Premier Ministre et que ce dernier doit avoir la capacité à former un gouvernement qui sera accepté par au moins la moitié des députés.
Et qu'il est temps de décréter un cessez-le-feu.
LOL Le monde prend la défense de Mme Lucie : je n'ai pas tout l'article... mais la partie lisible fait déjà rire. Un commando pour l'aider, et Faure qui la trouve géniale après son passage à Inter .... https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/07/25/au-nouveau-front-populaire-lucie-castets-reussit-ses-premiers-pas-de-pretendante-surprise-a-matignon_6257684_823448.html
RépondreSupprimerCa montre bien ce que sont Faure et Le Monde...
SupprimerJe ne comprends pas ton goût immodéré pour les majordomes.
RépondreSupprimerJe t'ai déjà dit qu'il n'est pas majordome mais secrétaire général de sous-préfecture.
SupprimerEt avec ton niveau d'analyse politique, on pourrait prendre Ruffin pour un type qui bosse dans une boutique d'une galerie marchande pour faire des doubles de clés.
Sur ce coup-là, je ne prétends pas avoir un haut niveau d'analyse politique. Du coup, tu me donnes une idée de billet.
SupprimerAu boulot, alors ! On manque un peu de lecture dans les blogs et comme tu parles plus de JO et de débroussailleuse (tu fais bien ce que tu veux), je manque de sources…
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