Nous avons un nouveau gouvernement et je n’ai pas plus d’avis
que cela. Ce n’est pas le cas de Politeeks
et Authueil
et vous pouvez lire leurs billets, ils sont sans doute plus objectifs que tous
les crétins qui s’expriment dans les réseaux sociaux. Excusez-moi pour ma
grossièreté mais je me trouve particulièrement aimable… Mon confrère Denis est plus
virulent. Bo
Comme je le disais, ce sont les commentaires des uns et des
autres dans Twitter et assimilés qui me chagrinent. J’ai vu un gugusse qui
criait en apprenant la nomination d’Elisabeth Borne, sous prétexte qu’elle n’avait
aucune expérience dans l’éducation nationale. Ce sont sans doute les mêmes qui
critiquaient Jean-Michel Blanquer, à une autre époque, alors que lui avait de l’expérience.
Je rigole bêtement en pensant à la liste des ministres de l’éducation nationale
mis en place par des gouvernements de gauche ! Hamon, Belkacem, Peillon…
Pouf pouf.
Ce sont sans doute les critiques de Manuel Valls qui me
chagrinent le plus. Pour beaucoup, il n’est pas à gauche. Pour moi, il reste
quand même le type qui a su avoir une ligne franche par rapport à la laïcité,
alors que notre territoire était attaqué. Se faire refuser le statut de
militant de gauche par des abrutis qui ne pensent qu’à sucer des imams est assez
cocasse.
Je répète ce que j’ai dit il y a quelques semaines : je
ne critique pas du tout la ligne politique de Manu qui est assez proche de la
mienne. Par contre, je n’aime pas le bonhomme et n’apprécie pas du tout sa
façon de faire de la politique. Je ne vais citer qu’un seul exemple : en
2017, il a soutenu Emmanuel Macron après avoir participé à la primaire de
gauche. Il a donc rompu un engagement, ne serait-ce qu’implicite, auprès des
participants à ce scrutin.
Notons tout de même qu’il a obtenu près d’un tiers des
scrutins, à cette primaire. Il y a peu de lascars qui peuvent revendiquer avoir
fait plus. Un peu de sérieux ne nuit pas. On se fout qu’il soit allé se présenter
à Barcelone : de quel droit lui refuserions nous ce droit ! L’art de
s’indigner pour des sujets qu’on ne maitrise absolument pas alors qu’on croit
tout connaitre.
Côté personnalités politiques, un classement d’âneries
serait difficile à établir. Olivier Faure a
dit : « Ce n’est pas un gouvernement
c’est une provocation. La droite extrême au pouvoir sous la surveillance de
l’extrême droite. » Ca ne veut évidemment pas dire grand-chose mais
traiter la droite de gouvernement associée au centre de « droite extrême »
est évidemment ridicule. Si les électeurs ne rigolent pas de telles conneries,
c’est qu’ils ne font pas attention !
Et il faut être vraiment débile, pour un responsable
politique de gauche, de rappeler que l’extrême droite pourra faire la pluie et
le beau temps.
Je n’ai absolument pas confiance dans ce gouvernement et je
pense qu’il subira le même sort que le précédent. Sauf que Marine Le Pen
pourrait refuser de soutenir toute motion de censure pour prouver « au
peuple » qu’elle peut avoir un comportement responsable.
Et c’est bien con pour la gauche. Elle ose tout et c’est à
sa qu’on la reconnait.
Il aurait été assez facile de proposer un premier ministre de centre gauche. La gauche vient de s'assurer de faire partie de l'opposition jusqu'en 2032 mais elle continue à prétendre avoir gagné les législatives.
Ce qui n'est pas vrai. Il faut le rappeler. Il n'y a pas eu de gagnant. Aucune formation politique (pour agglomérat) ne peut prétendre gouverner sans une sérieuse ouverture...
Pour les ministres de l'EN, le plus important est de regarder ce qu'ils ont fait. JM Blanquer a eu beau connaître le ministère, son bilan est calamiteux (réforme du lycée et Parcoursup).
RépondreSupprimerD'ailleurs vous disiez que la rentrée s'était faite, sans blocage. Oui, mais dans quelles conditions...
Quant à M. Valls, sur la laïcité je suis d'accord. Mais le reste ? La brutalité dans les rapports sociaux est un problème pour les successeurs. Les macronistes n'ont cédé sur rien lors du 1er mandat. Et il faut voir maintenant comment se déroule le 2nd. Savoir transiger quand on est fort. Quand le PS est aux affaires, il a une façon problématique d'exercer le pouvoir. Je le constate régulièrement à l'échelon départemental.
Ceci sera mon dernier commentaire avant un certain temps, car je ne souhaite pas m'incruster.
Marc
Ce ne sont pas les personnes qui m’interrogent, au contraire j’apprécie l’ensemble, mais c’est bien la sauce à laquelle on va être mangés.
RépondreSupprimerBonnes fêtes
Hélène