Marine Tondelier et Lucie Castets ont appelé, ce
week-end, à une « candidature commune » de la gauche à la prochaine
présidentielle. Jean-Luc Mélenchon, au cours d’un discours, vendredi, a aussi
appelé à une candidature commune (la sienne, je suppose), sur la base du
programme du NFP.
Cela me fatigue. Voila deux ans que je gueule contre cette
pseudo unité (unification, plutôt). Voila que je devrai continuer…
C’est pourtant simple : un électeur de la gauche
radicale ne votera pas pour un candidat issu de du centre gauche, quels que
soient les accords électoraux entre les états-majors des partis. De même, un électeur
de centre gauche ne votera par pour un candidat issu de la gauche radicale. Les
raisons sont plus simples à comprendre : politiquement, il est plus proche
du centre-droit que de la gauche de la gauche.
On a beau faire des jolis plans et tirer de jolies
perspectives, c’est un fait : un candidat de la gauche de gauche ne
pourrait pas faire le plein, à gauche, à un premier tour. Aucune des trois
personnes que j’ai citées ne sont du centre gauche. Il faudrait qu’ils se le
foutent dans le crâne : ils ne peuvent pas rassembler. Ils peuvent
toujours imaginer de beaux plans, faire des primaires ouvertes, par exemple. Un
candidat de la gauche de la gauche serait désigné et les électeurs du centre
gauche voteront pour le centre droit.
Point barre ai-je envie de dire tant je suis fatigué d’argumenter.
Ce n’est pas d’en débattre encore, tant que les militants resteront persuadés
que les votants agissent comme les états-majors ont choisi !
Imaginons la prochaine présidentielle, pour rigoler. Il
pourrait n’y avoir que trois candidats. Disons X, à gauche, désigné par toute
la gauche… selon les critères de LFI (disons Mme Castets, tiens !). Disons
Edouard Philippe au « centre », pour le centre droit et la droite (ça
serait un miracle qu’ils se mettent d’accord mais on ne sait jamais : au
fond, ils ne sont peut-être pas aussi cons que nous…). Et Marine Le Pen. Cette
dernière arriverait première, Philippe deuxième et X troisième.
On peut broder : Philippe serait en concurrence avec
quelqu’un de LR, Xavier Bertrand ou Laurent Wauquiez, pour ne citer que deux
profils différents. Philippe arriverait de toute manière deuxième, en l’état,
mais l’ensemble des deux grapilleraient des voix sur la gauche (forcément, un
type de gauche ne pouvant pas blairer Philippe accepterait de voter pour
Bertrand ou Wauquiez).
Je ne dis pas « il faut tel ou tel candidat au centre
gauche », je dis qu’il faut arrêter de perdre du temps avec cette satanée
union. Aux législatives de 2024, la gauche faisait moins de 29% des voix, à peu
près le même score qu’en 2022 (si on compte les « écologistes
indépendants » et ce genre de guignols)… tout comme, d’ailleurs, en 2017.
Ca fait tout de même dix points de moins qu’en 2012 (et cinq de plus que les
deux élections législatives précédentes, où nous avions aussi perdu).
Cela serait préférable comme continuer à se couvrir de
ridicule, comme en revenant sans cesse sur cette réforme des retraites (je ne
dis pas que le combat à gauche est mauvais, c’est le timing que je critique)
ou, très prochainement, cette histoire de censure en laissant à Marine Le Pen
le rôle de faiseuse de gouvernement…
Que la gauche se mette à bosser et cesse les incantations !
Vous pouvez me rappeler quand l'unité de la gauche a fait gagner cette dernière dans une histoire plus ou moins récente ?
Un billet sur un candidat de gauche à la présidentielle sans une photo de Caseneuve ? Est-ce que ce blog a été piraté ?
RépondreSupprimerLa Dive
Oups ! Je me laisse aller...
Supprimerun billet de blog qui parle de Castets hahaha, j'avais oublié cette personne. Ils vont la ressortir là si Barnier saute. Tout cette clique roule pour Melenchon. C'est aussi simple que ça. En plus, plus ces gens vont parler de présidentielle anticipée , plus Macron restera sur place. Et les électeurs jugeront (je l'espère, je pense qu'ils sont intelligents) qui a foutu le bordel au lieu de se mettre d'accord sur un projet de gouvernement à projet réduit.
RépondreSupprimerLes électeurs savent qui doit la merde, en effet !
SupprimerJ'espère que tu as raison. Y'a plus qu'a espérer un peu plus d'intelligence dans les députés socialistes.
SupprimerTu rigoles ?
Supprimeroui c'est mal parti, là y'a Emmanuel Gregoire dans ma tv plate, la pure langue de bois.
SupprimerJ'aime beaucoup cette nouvelle habitude de la gauche asilaire, qui consiste à sortir régulièrement la femme Castets de son bocal de formol, comme pour lui faire prendre un peu l'air.
RépondreSupprimerC’est la mode. J’espère qu’elle n’a pas frappé sa femme. Ça ferait tache.
SupprimerOn ne sais pas : peut-être que les gouines ont, par dérogation spéciale, le droit de se torgnoler mutuellement ? Il faudrait demander à ces dames de MetooGigot.
SupprimerElles ne le sont pas toutes, à part la VP ?
SupprimerMa grand-mère utilisait l'expression : "se laver le visage avec sa pisse." Pour signifier un truc comme : toute honte, bue ou bien être sans vergogne.. Guedj a fait ça hier à la télé, il s'est lavé abondamment avec son urine. Captainhaka
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