23 décembre 2024

Je vais reprendre des nouilles en attendant la nomination d'un gouvernement

 


Au fond, cela fait à peu près huit mois que l’on n’a pas de premier ministre, ou qu’on n’a pas de gouvernement, ou qu’on attend que les heureux élus soient obligés de démissionner. François Bayrou a échoué à former une équipe pour ce week-end ! On verra demain. Ou après-demain. Ou un autre jour.

Outre le fait que l’on se rend compte qu’il y a pas mal de branquignoles parmi les responsables politiques, on voit aussi qu’on peut très bien se passer de cette bande de guignols : depuis le temps, on a géré des jeux olympiques, une rentrée scolaire, la reconduction d’un budget, une très grosse catastrophe naturelle qui a ravagé un de nos départements assez peu métropolitain (et qui n’intéresse donc l’opposition que quand ça va encore plus mal que d’habitude pour qu’il puisse taper sur les gens qui essaient de patauger dans cette fange pour sauver quelques menues apparences).

 

Voila un billet de blog pour rien. Ou presque. Je vais tout de même rappeler que j’avais à peu près prévu le scénario (sans en tirer de gloriole : je ne suis pas le seul et tout cela est lamentable). « On » avait dit à Emmanuel Macron qu’il fallait un premier ministre de centre gauche.

L’opposition de gauche continue à être lamentable en espérant éternellement de nouvelles élections. Or, elles ne changeront rien. De nouvelles législatives ne pourront pas avoir lieu avant six mois (voire neuf, on ne va pas les faire pendant l’été) et ne changeront probablement rien sauf si un « miracle » fait que le RN arrive en tête, ce que l’on ne souhaite évidemment pas (non seulement ils ont tendance à avoir des idées qui puent du cul mais, en plus, ils sont probablement totalement incompétents). Quant au remplacement du président, il ne permettra pas de donner une nouvelle majorité au Parlement.

 

Il faut rappeler à tout le monde que la situation de notre Assemblée n’est pas exceptionnelle : dans de nombreux pays au monde, les dirigeants des partis doivent composer pour former une majorité (et quand ils n’y arrivent pas, au fond, rien n’est bloqué).

Alors, on peut se dire qu’il est temps de changer la Constitution, espèce de spécialité française (vous connaissez plus de pays occidentaux, vieilles démocraties, qui en changent aussi souvent ?). Honnêtement, tant que les branquignoles ne changeront pas de comportement, on est mal barrés… Voyez la réforme des retraites : certains sont attachés à son maintien, d’autres veulent absolument sa suppression. Tous ces clowns ne pourraient s’entendre pour dire qu’on va l’améliorer, corriger des cas à la marge (comme les petites retraites, les carrières longues…). Mélenchon raconte n’importe quoi ! Il veut par exemple que les retraites soient au minimum de 1000 euros, sans même la conditionner par le fait d’avoir cotisé assez ! Autant le foutre dans le cul profondément aux smicards et aux types qui font un boulot pénible pendant plus de quarante ans.

Complètement fous ! A droite, personne ne semble comprendre qu’ils nous les brisent avec cette réforme inique qui a une majorité contre elle.

 

« Bah ! » dirait le sage…

 

 

2 commentaires:

  1. On verra bien la tête du gouvernement Bayrou ce soir à 18H ou plutôt 19H vu qu'ils sont toujours en retard. Et comme tu le dis Melenchon raconte n'importe quoi : c'est de la démagogie, faire croire qu'on va prendre le fric des milliardaires et tout payer avec, et créer encore plus de dettes pendant qu'on y est. Donc on verra quelles personnalités de gauche iront dans le gouvernement de Bayrou, par personnalité je pense vieux politiques autrefois de gauche.

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    1. Ouais, des vieux crabe comme Migaud et Rebsamen voire Mosco mais ça fait longtemps qu'on ne les considère plus comme de gauche.

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