Les militants insoumis sont évidemment sincères et certains
se désolent s’ils reçoivent, en plus des critiques habituelles, des procès en
antisémitisme, notamment pour ce qui concerne Jean-Luc Mélenchon. Ils évoquent
des manipulations, notamment de la part de médias aux ordres ou des trucs comme
ça. Un copain disait même qu’on réservait à Méluche le même sort que celui
adressé à Jeremy Corbin, outre-manche.
Pourtant, ces soupçons d’antisémitisme (et certains de ma « famille
politique » aiment à apporter des preuves) ne sont presque qu’annexes. Je
peux penser que certains insoumis ont « des tendances » mais pas du
tout le chef suprême et ses adjoints. En revanche, la connivence est certaine.
Méluche a merdé avec l’histoire d’Hanouna mais il a surtout supporté les
déviances de quelques-uns de ses sbires. Parfois, il faut faire le ménage.
C’est ce qui a été fait avec Corbyn qui a fini par être viré
de son parti.
Le parallèle entre les deux hommes est facile à faire. Voila
ce qu’on peut lire dans l’introduction de la page Wikipedia de l’ancien
leader de la gauche rosbif, outre le fait qu’il a incarné l’aile gauche du Labour
(mais, lui, a fini par en prendre la tête sans avoir à créer son propre parti).
« Il est critiqué […] pour sa gestion des cas
d'antisémitisme au sein du Labour ainsi que pour des propos controversés
concernant le Hamas et le Hezbollah. »
Loin de moi l’idée de faire une recherche encyclopédique sur
le bonhomme. Au fond, tout peut être des manipulations, hein !, et je ne
peux prétendre faire mieux le job que des historiens, des journalistes ou des
clients de bistro. Il n’empêche que la lecture de sa page sur cet illustre
site, notamment la section « accusations d’antisémitisme – des relations
critiquées » montre comment il en est arrivé là ! Vous pouvez lire la
suite et vous verrez que notre Jéjé du Royaume Uni a surtout été critiqué pour
avoir laissé monter l’antisémitisme dans son parti.
Le moins qu’on puisse dire est qu’il a présenté des excuses
un peu tardivement… Et il est largement soupçonné de ne pas avoir une affection
particulière pour le peuple élu (et les euphémisme).
Quel méchant parallèle…
Le plus amusant est que les reproches faits à LFI viennent,
au fond, de lui, quand il a été invité à des meetings de candidats de la gauche
radicale pour les législative de 2017. Ensuite, on l’a un peu oublié mais c’est
tout de même une partie de la gauche radicale, LDI et EELV en premier mais le
PCF pas loin derrière, qui a fauté ce qui a beaucoup fait parler, lors de l’invitation
de Médine à des université d’été, ce lascar qui a dit des méchancetés sur les
juifs. Il y a eu, ensuite, le comportement un peu louche de quelques seconds ou
troisièmes couteaux qui ont dit des conneries comme Aymeric Caron qui a parfois
preuve d’assez peu de retenue dans son combat pour la défense des Palestiniens…
Et je ne parle pas de Rima Hassan qui, au fond, est surtout
connue parce que des gens « de mon camp » parlent d’elles mais dont
je me fous un peu…
Cela nous amène à la Palestine. LFI, Jean-Luc Mélenchon en
tête, a bien merdé lors des attentats sur 7 octobre (à la longue, on va finir
par oublier l’année). Il était tout de même facile de qualifier les malfaisants
de terroristes.
Il n’est en effet pas interdit de penser que les belligérants hamassés sans
mousse aient commis un « Ensemble d'actes
de violence (attentats, prises d'otages, torture, etc.) commis par une
organisation ou un groupe d'individus, agissant pour son propre compte ou pour
celui d'un État, en vue de créer un climat d'insécurité, d'exercer un chantage
sur un gouvernement ou une organisation internationale, afin de satisfaire une
haine à l'égard d'une communauté, d'un pays, d'un système. »
C’est du terrorisme. Point barre. Ce n’est pas négociable. Pourtant,
la seule chose que fait LFI est parler de génocide
au sujet des actes de l’armée israélienne. Pourtant, il y a débat, cette fois,
sur le fait qu’Israël fasse un « Crime contre
l'humanité tendant à la destruction totale ou partielle d'un groupe national,
ethnique, racial ou religieux ; sont qualifiés de génocide les atteintes
volontaires à la vie, à l'intégrité physique ou psychique, la soumission à des
conditions d'existence mettant en péril la vie du groupe, les entraves aux
naissances et les transferts forcés d'enfants qui visent à un tel but. »
Il y a débat, disais-je, mais ce n’est pas le sujet de mon billet. Je vais
pourtant faire l’avocat du diable : l’intention de l’extrême-droite israélienne
n’est pas d’éradiquer la population arabe. Peut-être un rêve ? Nous n’irons
pas jusque-là.
Après, pour en finir – ou presque – avec la Palestine, LFI
en fait tout simplement trop. Prenez, la manif pour les droits des femmes :
il y avait des drapeaux palestiniens un peu partout. Or, je me demande si
certains palestiniens ne sont pas un peu antisémites. Cela nous amène ensuite à
la confusion qu’on nous reproche et que l’on fait entre antisémitisme et antisionisme
qui est l’« hostilité à l'existence ou à
l'extension de l'État d'Israël ». Les braves gens qui disent « qu’ils
ont antisionistes et pas antisémites, vous vous rendez-compte, mon bon monsieur, c’est pas
pareil » ne se rendent pas compte qu’ils prétendent qu’ils sont hostiles à
l’existence de l’Etat d’Israël. Le plus drôle, parce qu’il faut bien rire, est
qu’ils « exigent » une solution à deux états…
Ne jouons pas trop sur les mots ! Les antisionistes
sont opposés à l’existence d’un Etat juif et faire une relation avec une
certaine dose d’antisémitisme n’est pas franchement une grosse aberration.
Rassurez-vous, néanmoins, brave gens ! Cette supposée
proximité avec ce supposé antisémitisme n’est pas tout ce que l’on reproche à
LFI. En outre, « nous » sommes tout aussi outrés que « vous »
de voir Le Pen et Bardella reçu en grande pompe, certes funèbres, en Israël.
Nous n’avons pas oublié par qui a été créé l’ancêtre du RN… Et tant qu'à faire, soyez gentil, arrêtez de dire que l'on fait un amalgame entre LFI et le RN. Ce dernier s'est dédiaboliser, cessez donc de vous diaboliser...
Ensuite, il y a d’une manière général la défense d’une
religion, l’islam, ce qui ne devrait pas être dans les valeurs de gauche, et la
confusion entre cette religion et nos copains issus de l’immigration, ce qui n’est
pas franchement de gauche non plus.
On pourrait citer les rapports à la police, les propos sur ce
pauvre Poutine envahi par l’Ukraine et j’en passe mais on pourrait aussi par chroniquer
des manipulations de méchants… ce qui m’obligerait à sortir encore plein d’euphémismes
pour ne fâcher personne ! Il y a aussi la défense de tout plein de minorités ce qui rend les majorités - les sans-dent, par exemple - un tantinet orpheline de soutien.
Toujours est-il que toutes ces histoires font ressortir une
assez mauvaise sensation au sujet de la gauche, celle que nous partageons tous, en nous envoyons
des noms d’oiseaux car nous sommes irréconciliables.
Et on peut aussi ne pas être d’accord avec le programme. On
peut le juger non applicable ou autre mais il a surtout fait la preuve que les
électeurs n’en veulent pas. Et si vous ne comprenez pas ça, admettez au moins
que nous ne voulons que nous vous entrainions dans votre débâcle.
Encore merci.
Le problème de tout ça est AUSSI que non seulement Mélenchon a droit depuis le début à un traitement "particulier" de la part des médias (JB Marteau et un reportage bidonné sur Fr2, Petit Journal et E. Joly, mais aussi et surtout à longueur de temps les photos où JLM a la plus sale gueule possible, en train de vociférer). Il est le seul à subir ça.
RépondreSupprimerPour moi, il faut qu'il parte. Vite. Pour les idées qu'il défend. Ou du moins "celles du début".
Mais ce qui me dérange de la part des autres partis, c'est leurs indignations à géométrie variable. Dans ma circo, la permanence de la députée LFI a été vandalisée 3 fois de suite, dans un silence assourdissant de la part du fameux "bloc central". Des démocrates... Et j'imagine que c'est une réalité dans toute la France.
Pour ma part, je n'ai jamais cautionné la moindre violence de ce type. Mais même les responsables politiques de haut niveau n'ont pas la même "sensibilité".
Au passage, LFI fait du mal à la Gauche sur bien des thèmes, mais le PS aussi de manière symétrique. Même si je suis plus en colère envers LFI pour ce que je considère plus de la connerie qu'autre chose.
Juste une précision pour Médine : ce qu'il a pu écrire me débecte. Mais ce que Rachel Kahn a écrit sur lui (de mémoire "déchet") aussi. Mais surtout que tout soit oublié et instrumentalisé. Tout cela sur les RS, qui dérapent dans tous les sens, mais je note qu'on en retient toujours ce qui arrange tel ou tel camp.
Et ce qui m'agace aussi, c'est que je sois là en train de "défendre" LFI, alors que... je suis d'accord avec vous sur le 7 octobre et les dérapages de LFI.
Marc
Une chose d'abord : je ne peux pas reprocher à Mélenchon de défendre certaines idées politiques relatives au programme (même si je crois que c'est perdant) et je ne veux pas donner à croire que je souhaite son départ pour cela.
SupprimerPour le mauvais traitement réserver à Méluche, on est d'accord ! Enfin, ce n'est pas de ma faute s'il engueule les journalistes ou dit "la République c'est moi"...
On est d'accord aussi sur le PS qui fait des conneries dans tous les sens, et depuis longtemps.
Pour Médine, peut-être aussi. Mais ce qui m'énerve, c'est le défaut de communication autour de ça (comme autour de tout). Quand sa présence aux festivités estivales a été critiquée par un tas d'andouilles, elle aurait dû être annulée ou alors, au contraire, annulée. C'est un peu comme Mélenchon avec l'affiche d'Hanouna qui rappelait des "codes" de la propagande nazie. Il a botté en touche et raconté n'importe quoi alors qu'il aurait été facile de dire : on s'excuse on a fait une connerie on n'a pas vérifié une publication et on l'a retirée trop tard. Même si ce n'est pas vrai.
Il faut que je précise ma première phrase. Je dis : " je ne peux pas reprocher à Mélenchon de défendre certaines idées politiques relatives au programme (même si je crois que c'est perdant) et je ne veux pas donner à croire que je souhaite son départ pour cela". Prenons un exemple : il souhaite une forte hause du SMIC.
SupprimerPas moi : les gens qui gagnent un peu plus que le SMIC se retrouveront au SMIC, l'augmentation du SMIC créera des difficultés pour les petites entreprises. Cette petite augmentation provoquera de l'inflation (c'est logique : plus de charges pour les entreprises et plus de pognon à dépenser par les ménages). Enfin, il n'est pas évident que le pognon touché en plus par les salariés soient dépensé pour le bien de l'économie française mais pourrait être, par exemple, bouffé dans des produits d'importation.
Il y a du pour, du contre et on pourra toujours s'engueuler mais le débat pour le programme n'entre pas dans mon dit que Méluche est un poids pour la gauche.
Mais je poursuis : l'augmentation du SMIC est sans doute souhaitée par les smicards (c'est la moindre des choses) mais, à part eux, il n'y a bien que des militants persuadés de faire le bien aux gens malgré eux qui y sont favorables.
En d'autres termes, cette mesure n'est pas du tout porteuse électoralement parce que chaque électeur risque d'être victime de l'augmentation du SMIC (l'électeur qui touche 1500 euros avec un SMIC qui passera de 1400 à 1600, se retrouvera lui aussi à 1600, donc smicard, comme je le disais) et que chaque électeur connait quelqu'un gérant une petite boite, quelle qu'elle soit, et qui lui expliquera qu'il ne peut pas payer les augmentations. On aura beau argumenter du contraire que ça ne passera jamais. J'ai vu des tonnes de militants (et Mélenchon lui-même) essayer.
C'est aussi pour ça que je suis contre l'augmentation du SMIC (du moins à un fort niveau). Mais je ne veux pas dissuader quiconque militant à gauche de penser autrement que moi parce que c'est bien son droit.
Pour les relations entre JLM et les médias, ok. Je trouve que s'il les "maltraite", il ne peut pas y avoir une totale réciprocité. Ils n'ont pas le même rôle, c'est une question démocratique. Il y a maintenant plus de corporatisme dans la presse que dans l'EN. Et les partis politiques en ont bien profité. Mais vous avez raison.
RépondreSupprimerPour Médine : ok.
Sur le SMIC, je n'ai pas d'idée arrêtée, et je conçois aisément le problème dans les petites entreprises.
Marc
Je parlais du SMIC à titre d'exemple. On pourrait en trouver plein. Par exemple, je comprends qu'on puisse être contre le nucléaire civil mais en terme de communication, c'est mauvais de faire croire aux Français qu'on pourrait avoir des ruptures d'alimentation électrique en plein hiver et que des ouvriers pourraient être laissés sur le tapis. Il y a d'autres choses comme la réforme des retraites. Si je suis contre les 64 ans (et donc pour le retour à "moins"), c'est parce que l'évolution du monde du travail fait qu'on a moins de travail. La gauche s'est vautré dans des arguments sur le financement qui aboutissent tous à une taxation des riches ce qui n'est pas porteur en communication (comme toute augmentation de taxes).
SupprimerPour le reste, les partis, la presse, c'est un peu la routine...
Je pense être à peu près d'accord avec tout. Avec deux bémols : le nucléaire et les retraites.
SupprimerPour le nucléaire, notre pays est trop engagé pour reculer il me semble. Cependant je m'interroge sur les quantités d'uranium auxquelles nous aurons accès dans le futur, et sur la quantité de déchets (+ ou - toxiques) sur le très long terme. Avec la hausse de la conso électrique. Et je trouve que les médias ne nous éclairent pas sur cet enjeu.
Quant aux retraites, le 64 ans est une chose, y arriver avec les 43 annuités en est une autre. Dans le Privé, le passage à 62 ans n'a pas eu d'impact sur le taux d'emploi des séniors. Cela correspond donc à une baisse des pensions. Et dans le Public, il est très différent de travailler dans un bureau et d'être au contact d'ados sinon délinquants, du moins plus préoccupés par les RS que par quoique ce soit d'autre.
Mon métier est dur. La société ne le reconnait pas. Nous partons en retraite avec des salaires minorés, et des pensions minorées d'autant. Même si nous ne sommes pas forcément les plus à plaindre. Et les 43 annuités pèsent fortement. J'ai commencé jeune, avec l'ancien système je partais à taux plein à 60 ans. Là, à 64 ans, j'aurais une décote, car je n'aurais "que" 42 annuités. Autour de moi, tout le monde part, complètement cuit, avec une décote. J'ai du mal à me décentrer.
Marc
L’objet de mes précisions sur les retraites et la retraite n’était pas de parler du fond mais de l’impact électoral.
SupprimerPour le nucléaire, je connais les inconvénients. Pour la retraite, je reprochais surtout à LFI de n’aborder que les aspects financiers. Et surtout, pendant que j’y pense, de traiter de vieillards usés les types de 62 ans sans même parler de pénibilité.
J’ai encore commenté trop vite. Si j’ai parlé du fond c’est aussi pour dire qu’on ne peut pas forcer toute la gauche à défendre les mêmes points. Il faut donc « relativiser » tout ça avant d’exiger coûte que coûte une unité.
SupprimerEt la stratégie actuelle de LFI et de son chef est d’imposer son programme. Je ne peux pas les suivre alors que je suis peut-être plus gauchistes qu’eux sur certains volets comme le logement.
Vous me faites un peu sourire. Pensant depuis plus de 45 ans que la solidarité est plus naturelle avec ses proches qu'avec les autres, que l'histoire de France vaut mieux qu'une déconstruction et que nous sommes les héritiers de 1500 ans d'histoire politique, mon camp politique est plutôt celui de la droite souvent dite extrême. Pendant tout ce temps, j'ai du me défendre d'être raciste, fachiste, antisémite et très méchant. J'ai du expliquer depuis 1978 que les con... de JMLP était des petites blagounettes de rien du tout auxquelles il ne croyait pas lui même, qu'il fallait le lire et l'écouter avec attention plutôt que de regarder les photos avec une sale tête que la presse faisait de lui. D'un naturel doux j'ai même du me former à la boxe française et à la barre de fer lorsque j'étais étudiant pour défendre mes abatis lorsque que les jeunes communistes considérait qu'un tractage pour le GUD ou contre l'invasion de l'Afghanistan par les sov' était d'un extrême mauvais goût. Bref tout cela a duré 45 ans. Aujourd'hui, on nous lâche un peu, on peut souffler et partir en WE prolongé à Tel Aviv profiter du soleil en plein hiver et des pâtisseries locales, et c'est la gauche de la gauche qui est dans le collimateur.
RépondreSupprimerJ'en éprouve un brin de sympathie (juste un brin) pour les militants de LFI car je sais qu'ils sont partis pour des années de galère. J'éprouve aussi un peu de mépris pour leurs alliés d'hier qui les lâchent déjà, alors que l'orage se lève à peine. Eh quoi, Merluche est il plus internationaliste que les anciens trotskystes du PS ? A-t-il tord lorsqu'il dit que la République c'est moi ! Moi, je trouve qu'il a tout les attributs de la gueuse, y compris la légion d'honneur et qu'il peut donc revendiquer son républicanisme légitimement et de façon un peu véhémente. Son augmentation de SMIC est bien sur une bêtise comme vous le montrez, mais lorsque cette bêtise est dénoncée par les canailles qui ont endetté le pays depuis 1981, j'éprouve un sentiment d'injustice envers les militants LFIstes les plus sincères ... et je leur souhaite beaucoup de courage.
La Dive
Je ne sais pas par où commencer ma réponse alors je vais y aller dans le désordre...
SupprimerTout d'abord, ce billet est voulu comme une réponse à tous les militants qui chouinent sur le thème "mais enfin, on n'est pas antisémites et vous voulez nous détruire parce que vous le croyez". Je tente de leur expliquer pourquoi la gauche radical a acquis une mauvaise réputation depuis quelques années.
Ensuite, je ne suis pas pour la repentance (là je réponds au commentaire à mon billet précédent), la négation de l'histoire de notre pays (ou des autres...). De même que je suis opposé à certaines idées de la gauche radicale notamment au sujet de la manière à utiliser pour défendre certaines minorités (par exemple, pour changer de sujet, ce n'est pas en disant qu'il est normal pour un môme de ne pas admettre "son sexe" et donc son genre qu'on l'aidera à vivre et à admettre sa particularité. Il doit pourtant être aidé, à mon avis).
Je reconnais parfaitement qu'on est issus (évidemment) de siècles d'histoire et, pour résumer, d'un monde catholique (mais étant démocrate, laïque et, peut-être surtout, profondément athée, je ne "veux" plus que les histoires de religion interviennent dans notre politique).
Enfin, pour cette première partie de ma réponse, je connais l'histoire de la gauche et de la droite, je parle des extrêmes et leurs côtés sombres. J'ai un profond respect pour toutes les mouvances politiques pour ce qu'ils veulent pour la France, sauf quand ils deviennent "haineux". Mon blog est d'ailleurs beaucoup fréquenté par des réactionnaires (peut-être trouvent-ils ici un espace où ils sont bien), bien plus que par des gauchistes. Je suis même devenu très pote avec l'un d'eux qui s'en revendiquent (je parle de Didier, évidemment).
J'enregistre cela et je poursuis ma réponse;
Mon dieu ! J'ai terminé par un point virgule et non un point. C'est mal. D'un autre côté, vous avez écrit "tord" à la place de "tort"...
SupprimerJe n'ai pour autant pas beaucoup de sympathie pour les andouilles qui se disent nationalistes, souverainistes ou patriotes... Ne parlons pas de ceux de droite mais des crétins de gauche qui se disent souverainistes ou patriotes mais montrent toujours qu'ils conchient la France. J'aime bien la France, moi... Ses valeurs intet tout ça.
J'ai beaucoup de sympathie pour les militants LFI qui croient à un monde meilleur mais ils sont entraînés dans des pentes "sombres" par des espèces d'intellectuels en peau de fesses qui, en particulier, font de la retape auprès d'électeurs musulmans en rejetant des valeurs de gauche "ni vu ni connu". Le clientélisme de certains est sans doute ce qui pouvait arriver de pire. C'est à eux de faire le ménage. Ajoutons que le PS est sans doute le premier à avoir joué au con dans les banlieues et c'est peut-être ce qui m'a fait devenir parfois si virulent.
Venons-en à l'extrême droite. Tout d'abord, je crois que Bardella et Le Pen sont encore plus nuls que tous les bouffons réunis des autres partis (du PS, dirons-nous pour lâcher la grappe à la gauche radicale, aux Républicains) mais il y a quelques personnes qui ont vraiment une ossature politique dans le RN (mais malheureusement ils sont d'extrême droite !). La fille du borne et le Mickey des banlieues sont purement et simplement des dangers pour la France (c'est mon opinion et vous pouvez ne pas être d'accord).
Il me reste à répondre sur le volet "nazi" de l'extrême-droite. Le RN puis le FN ont été créés par des anciens Waffen SS (mais il y avait des types de gauche dans les membres "initiaux") des clowns qui ont fait des massacres chez nous et à nos portes. Les gugusses d'extrême gauche n'ont fait que faire semblant de soutenir des dictatures lointaines. Mais je m'en fous, je ne soutiens ni l'un ni l'autre. Par contre, je dis dans ce billet adressé à des gentils militiants LFIstes qu'ils feraient mieux d'arrêter de dire qu'on assimile les deux bords car ce n'est pas le cas mais ils feraient mieux de faire attention à leurs fesses s'ils ne veulent pas qu'on change d'avis. Par exemple, il faut qu'ils arrêtent de défendre des terroristes même en disant que ces pauvres Palestiniens défendent leurs terres comme le faisaient les résistants pendant la dernière. On ne peut pas balayer une partie de l'histoire.
Je crois qu'il me reste à répondre au sujet de la dette mais ça fera un nouveau commentaire.
Nous y voila. Vous dites : "montrez, mais lorsque cette bêtise est dénoncée par les canailles qui ont endetté le pays depuis 1981".
SupprimerIl faut arrêter de penser cela (si tant est que je puisse dire aux autres ce qu'ils doivent penser, évidemment).
Petit 1 : la dette augmente depuis le début des années 70 quand Giscard, alors ministre des finances, a fait voter une loi pour empêcher l'Etat de se "payer" par "la plache à billets". Vous pouvez consulter l'historique de la dette dans Google.
Petit 2 : la dette a plus augmenté sous la droite que sous la gauche. Les partis n'y sont d'ailleurs pour rien : Jospin a bénéficié de la forte croissance mondiale de la fin des années 1990 alors que Sarko s'est tapé la crise des subprimes et Macron le Covid... Vous pouvez aussi consulter l'historique de la dette. Je vous conseille même de prendre Google Image et de chercher une courbe d'évolution de la dette depuis 1970 puis étudier chaque tendance.
Par contre, des politiciens de gauche ont fait baisser cette dette (comme Hollande, certes sans la malchance de son successeur et de son prédécesseur) ce qui n'est pas vraiment le cas à droite. Il faut donc arrêter de penser que c'est la gauche qui est la bonne gestionnaire.
Je vais finir un peu hors sujet mais rebondir sur l'actualité : hier, la région Ile de France a annoncé confié la gestion de certaines lignes de bus à des compagnies privées autres que la RATP. On en pense ce que l'on veut (on peut être opposé aux monopoles, aux sociétés publiques et tout ça) mais je me demande depuis quand un parti qui se revendique du gaullisme peut détruire un fleuron de l'industrie française ?
On notera simplement que ce bordel est arrivé avec la droite au pouvoir et qu'il faut arrêter de dire que c'est la gauche qui casse tout...
Quand je parle des canailles qui ont endetté le pays depuis 1981, je ne parle pas que des socialistes. Il ne m'a pas échappé que les électeurs ont parfois essayé de mettre un frein à la collectivisation de l'économie (aujourd'hui réalisée à plus de 56%) en votant pour des hommes et femmes politiques qui se disaient plus libéraux. Vous laissez entendre que la dette glisse depuis les années 70's et il est vrai que le gouvernement Chirac sous VGE a tenté une relance par la consommation pour sortir de la crise pétrolière, c'était une première qui fera des émules et qui a échoué. Ensuite Raymond Barre s'est attaché a redresser la balance commerciale et le budget avec un certain succès puisque ce budget imposé par 49.3 avec un léger déséquilibre en 79 s'est révélé équilibré en 1980 grâce un un excédent de la sécu. Ce fut la dernière fois ...
SupprimerQuand à réduire le FN puis le RN à des descendants de nazis, c'est un peu court. Ce parti réunissait à ses débuts beaucoup d'opposants à la politique algérienne de de Gaulle et donc aussi bien d'anciens collabos que d'anciens résistants comme Sergent, Bidault ou de Camaret. Il me semble que JM Le Pen lui même a beaucoup donné à l'armée française pour être qualifié de nazi.
Enfin, je ne savais pas que la RATP était un fleuron de l'industrie française, mais je vous promet d'y songer la prochaine fois que je prendrais le métro.
La Dive
A propos de la RATP, c'était un euphémisme de ma part : c'est le thème du billet. Il n'empêche que c'est une de nos grosses entreprises et qui marche très bien à l'internationale (elle ne sévit pas qu'à Paris, malgré son nom).
SupprimerBarre a fait diminuer le déficit mais ne l'a pas remis à zéro (et il a peut-être profité d'une embellie naturelle d'après crise). Cela étant, je n'ai pas vérifié si "ma courbe" prenait en compte la sécu.
Pour les 56% on est d'accord, je suis le premier à gueuler contre mes confrères de gauche qui parlent d'un pays libéral !
Pour les fondateurs du RN, je précise bien entre parenthèses qu'il y avait aussi des types de gauche.